Terres de richesses culturelles et de paysages époustouflants, le Vietnam séduit les voyageurs en quête d’authenticité. Léa et son compagnon, deux adeptes du voyage dit slow travel, ont inscrit ce pays d’Asie du Sud-Est comme une étape incontournable de leur tour d’Asie. Des rizières verdoyantes de Cao Bang aux ruelles animées d’Hanoï, en passant par les plages paisibles de la baie de Lan Ha, leur périple dévoile un Vietnam entre traditions préservées et modernité vibrante. À travers leurs expériences, anecdotes et conseils pratiques, ils nous offrent un récit, à la fois personnel et riche d’enseignements, qui inspirera tous les futurs voyageurs qui rêvent, à leur tour, de découvrir ce pays fascinant.
Que faut-il savoir avant de partir en voyage au Vietnam ?
Comme tout pays, avant de réserver votre voyage au Vietnam, il convient avant tout de vérifier les modalités d’entrée sur le territoire ainsi que la validité de vos documents de voyage :
Quelles sont les conditions d’entrées au Vietnam ?
Rassurez-vous ! Les conditions d’entrées au Vietnam sont assez simples. En effet, dans le cadre d’un séjour de moins de 45 jours, les ressortissants français ne sont pas soumis à l’obligation de visa. Il vous suffit d’être en possession d’un passeport valide encore six mois à compter de votre date de départ du territoire vietnamien. Pour tout séjour de plus de 45 jours, une demande de visa devra être effectuée sur le portail national de l’immigration du Vietnam.
Pour vous accompagner dans la préparation de votre voyage au Vietnam, nous vous invitons à consulter la fiche « conseils aux voyageurs » publiée par France Diplomatie, le site du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Vaccins, assurance voyage et recommandations sanitaires : qu’en est-il ?

Aucun vaccin n’est obligatoire pour visiter le Vietnam, mais mieux vaut être à jour sur ses vaccinations de base : diphtérie-tétanos-poliomyélite et rougeole-oreillons-rubéole. Certaines vaccinations spécifiques sont également recommandées, notamment contre la tuberculose, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et l’encéphalite japonaise. Outre la vaccination, il est également conseillé de recourir à des mesures de protection contre les moustiques, dont les piqûres sont vectrices de maladie comme le paludisme ou la dengue. Pour plus d’informations, consultez le site de l’Institut Pasteur.
Souscrire une assurance voyage avant de partir à l’étranger est une étape incontournable. Si l’assurance voyage n’est pas obligatoire pour un séjour au Vietnam, elle est vivement conseillée et Léa en sait quelque chose ! Elle nous rappelle qu’il est essentiel de surtout pas « pas boire l’eau du robinet, mais d’acheter des bouteilles d’eau et penser à demander des boissons sans glaçon aux serveurs ». Malgré toutes ses précautions, Léa et son compagnon n’ont pas échappé à une intoxication alimentaire : « nous avons mangé dans un resto qui coûtait un peu cher et, pourtant, nous sommes tombés malades tous les deux ». Heureusement, après une journée difficile, ils se sont remis rapidement. Bien qu’ils n’aient pas eu besoin de leur assurance voyage, ils avouent avoir été rassurés de savoir qu’elle les couvrait si besoin. Mieux vaut prévenir que guérir, n’est-ce pas ?
Le Vietnam est-il un pays sûr ?

Le Vietnam est souvent perçu comme une destination sûre, et l’expérience de Léa le confirme pleinement. Que ce soit dans les grandes villes comme Hanoï ou les régions plus reculées telles que Caobang, elle ne s’est jamais sentie en insécurité. « Même en arrivant de nuit, nous étions totalement à l’aise ». Selon elle, c’est un pays où l’on peut voyager sereinement, même en tant que femme seule.
Au Vietnam, le sentiment de sécurité se reflète aussi dans l’accueil chaleureux des habitants. Malgré les barrières linguistiques, peu de Vietnamiens parlent anglais, « ils feront tout pour vous aider même si on ne se comprend pas ». Léa et son compagnon ont particulièrement été touchés par leur hôte à Cao Bang : « il était gentil et très présent et, comme il parlait anglais, il nous a expliqué la culture, parler de l’école qui était payante… ». Cependant, ils soulignent que les interactions avec les locaux peuvent être limitées, surtout si vous logez uniquement dans des hôtels traditionnels. Mais quelques surprises peuvent enrichir le voyage ! À Cao Bang, par exemple, ils ont attiré la curiosité des habitants en faisant voler leur drone, « ils sont venus vers nous pour nous demander ce qu’on faisait, ce que ça rendait à l’image… ».
Cependant, comme partout ailleurs, le Vietnam n’échappe pas à quelques pièges à touristes. Par exemple, ils nous indiquent de faire attention aux rabatteurs de parking aux abords des zones touristiques, « ils vous diront qu’il est obligatoire de garer votre véhicule à un endroit précis pour des raisons de sécurité. Mais si vous allez un peu plus loin, vous trouverez souvent des parkings totalement gratuits ». Ensuite, comme dans toutes zones touristiques, ils vous invitent à vous méfier des prix gonflés. « Une fois qu’ils vous ont identifié comme touristes, ils augmentent les tarifs. Il faut toujours négocier pour payer le juste prix », précisent-ils. Si négocier peut sembler intimidant, ce n’est pas Léa qui vous dira le contraire, cela fait partie des usages locaux.
Bien préparer son voyage au Vietnam : les astuces pratiques de Léa
Depuis son service civique en Israël alors qu’elle n’avait que 18 ans, une expérience unique qui a marqué un tournant dans sa vie, Léa sillonne les routes du monde dès qu’elle le peut. Fervente adepte de la mobilité douce, Léa privilégie un rythme de voyage qui lui permet de s’immerger pleinement dans chaque destination, « si possible, je choisis des moyens de transport doux, comme le train ou le bus, mais ce n’est toujours pas faisable selon les destinations ». Cette approche reflète son envie de voyager de manière réfléchie et authentique, en prenant le temps de vivre chaque expérience pleinement.

Quand partir au Vietnam ?
Avec un climat chaud et humide, mieux vaut privilégier la saison sèche entre novembre et avril pour partir au Vietnam. Choisir la bonne période pour se rendre au Vietnam est essentiel. Beaucoup d’attractions touristiques sont en extérieur, « s’il pleut ou s’il fait trop chaud, ce n’est plus du tout le même voyage ». Avec un bon timing, vous pourrez profiter pleinement de ce pays aux multiples facettes, entre nature luxuriante, villes animées et plages tranquilles. Léa et son compagnon sont arrivés au Vietnam en avril et ils n’ont quasiment pas eu de pluie, « seulement un peu à Cao Bang ».
Quel budget pour un voyage au Vietnam ?
Si le Vietnam est souvent perçu comme une destination « bon marché », Léa tient à préciser, « en moyenne, nous dépensions environ 50 euros par jour pour tous les deux, tout compris : logement, nourriture, transport et activité. Ce n’est pas cher, mais par rapport au Laos, le Vietnam est un peu plus coûteux par exemple ». Pour finir, Léa et son compagnon vous conseillent vivement de retirer l’argent directement sur place, via une banque en ligne, « les taux sont beaucoup plus avantageux que dans des bureaux de change ». Pour vous donner une indication, en janvier 2025, 1 euro équivaut environ à 26 036 VND (dong vietnamien, monnaie officielle du Vietnam).
Pour le logement, Léa et son compagnon déboursaient environ 37 euros par nuit pour une chambre double. Ils vous conseillent également de réserver directement sur place via Whatsapp, plutôt que via des plateformes qui appliquent des commissions, « en réservant sur place, nous économisions au moins 15 % et nous avions la possibilité de voir la chambre avant de payer afin de nous assurer qu’elle correspondait bien aux photos affichées sur le site ».
Côté nourriture, leurs dépenses ont été très raisonnables, autour de 5 à 6 euros par jour pour deux personnes. « Nous aimions prendre un bon petit déjeuner, sauter le déjeuner et nous offrir un bon dîner dans des restaurants locaux », restaurants où ils ont pu goûter de nombreuses spécialités comme le pho, le banh mi, le bun cha, le banh cuon, les rouleaux de printemps ou encore des nems.
Les activités, quant à elles, étaient particulièrement abordables, ne dépassant souvent pas quelques euros. Toutefois, Léa nous met en garde contre certaines pratiques touristiques pouvant augmenter les coûts. « Par exemple, à Cat Ba, nous avons constaté que dire aux guides que nous demandions des devis à différents organismes faisait baisser les prix ».
Vous l’aurez compris, pour Léa et son compagnon, avec un budget bien géré, le Vietnam reste une destination offrant un excellent rapport qualité-prix, où il est possible de vivre de belles expériences sans se ruiner.
Comment se déplacer au Vietnam ?
« En bus », nous répondent-ils unanimement. D’une part, les trajets en bus ont un excellent rapport qualité-prix, « nous avons payé environ 15 euros par personne pour un trajet de 10 heures en bus, tout est confortable » et d’autre part, ils sont généralement plus rapides que les trains. Seul point à mentionner, les bus s’arrêtent généralement assez loin des centres-villes, il faut donc prévoir un taxi ou une autre solution pour rejoindre votre destination. Pour faciliter vos réservations, Léa vous conseille de télécharger des applications comme Uber, Bolt ou Go Asia.

Si le couple a traversé le Vietnam en bus, ils nous confient avoir loué un scooter à Cao Bang. Pour eux, dans cette région plus reculée, c’était un indispensable pour explorer les rizières ou les petits villages typiques en toute liberté.
Que visiter au Vietnam ?
Attirée depuis toujours par l’Asie, Léa nourrissait une fascination particulière pour le Japon et l’univers des mangas. Son compagnon, d’origine cambodgienne, quant à lui, rêvait lui aussi de parcourir ce continent riche en histoire et en diversité. Pour établir leur itinéraire, ils ont chacun dressé une liste des pays qu’ils souhaitaient absolument visiter. « Nous avons ensuite croisé nos idées pour déterminer les incontournables », explique Léa. Le Vietnam s’est rapidement imposé comme une évidence pour eux deux.
Leur aventure au Vietnam s’est articulée autour de plusieurs étapes : une nuit à Hanoï, trois jours dans la région de Cao Bang, une escapade de deux nuits à Cat Ba, deux jours à Ninh Binh, sans oublier la baie de Lan Ha, puis des explorations dans le sud, de Hué à Da Nang en passant par la charmante ville de Hoi An. Le Vietnam, une destination incontournable pour Léa et son compagnon, s’est révélé être un véritable kaléidoscope d’expériences contrastées. Le couple y est resté 18 jours, mais ils nous confient qu’il leur aurait fallu plus de temps, « on n’a pas pu faire certaines villes de l’extrême Sud du pays. Pour faire le tour du Vietnam, un bon mois est nécessaire, c’est assez grand ». Si le Nord du pays les a enchantés par ses paysages verdoyants et son authenticité, certaines régions plus touristiques, notamment dans le Sud, leur ont laissé une impression plus mitigée.
Le nord du Vietnam a été, sans conteste, un véritable coup de cœur pour Léa. Avec ses paysages verdoyants, ses rizières à perte de vue et ses petits villages typiques, la région de Cao Bang s’est démarquée comme une véritable bouffée d’air frais et une agréable surprise. « Cao Bang a été ma partie préférée. Tout est vert, il y a moins de monde et les gens sont vraiment gentils », nous raconte Léa avec enthousiasme. En contraste avec le reste du pays, Cao Bang a su préserver une authenticité rare, loin de l’agitation touristique.

Hanoï a beaucoup plu à Léa, malgré l’omniprésence des touristes. Elle a trouvé la ville très jolie, avec ses rues animées et ses marchés colorés. Cependant, elle note que l’afflux de voyageurs, notamment de Français, rend la capitale parfois trop tournée vers le tourisme tout comme la ville de Hoi Han. Cette dernière, célèbre pour son architecture traditionnelle et ses lanternes colorées, a déçu Léa par son caractère trop touristique, « la ville est très jolie, mais il y a tellement de monde qu’elle perd de son charme ! Toutes les petites échoppes sont remplies de contrefaçons et d’objets touristiques alors qu’on nous vend Hoi Han comme une ville d’époque », nous confie-t-elle. De manière générale, Léa a été frappée par la forte présence des touristes dans le sud du pays, « le Sud, c’est fait pour les touristes, tout est pensé pour eux, ce qui enlève un peu d’authenticité à l’expérience ».

Pour finir, si Léa et son compagnon ont choisi de ne pas visiter la célèbre baie d’Ha Long, il vous conseille plutôt de vous rendre à Lan Ha, sa cousine, « c’est la même baie, mais de l’autre côté ». Si cette baie de Lan Han leur a offert un décor spectaculaire, elle est également un exemple frappant des conséquences du tourisme de masse. Bien que moins fréquentée que la baie d’Ha Long, Lan Ha est malgré tout victime de la pollution, « il y a beaucoup de déchets, beaucoup de bouteilles plastiques, mais c’est ainsi dans beaucoup de pays d’Asie malheureusement ». Elle ajoute que le problème dépasse les touristes : « Ce sont souvent les locaux qui jettent leurs déchets dans l’eau ou par terre. Il n’y a pas de système de gestion adapté, ce qui aggrave la situation. Je crois qu’on a vu une seule personne ramasser sa bouteille ».

Malgré ces inconvénients, Lan Ha reste une étape à découvrir pour son ambiance plus paisible et ses panoramas époustouflants. Léa s’y est même baignée, « l’eau est très froide, mais c’est une chose que je ne ferai qu’une fois dans ma vie, alors j’y suis allée » et cela restera un très beau souvenir… si on omet la piqure de méduse dont elle a été victime ! Heureusement que Léa avait souscrit une assurance voyage ! Elle vous conseille ensuite de visiter Ninh Binh, la province aussi surnommée la baie d’Ha Long terrestre. Avec ses paysages spectaculaires de karsts calcaires entourés de rizières, la région offre un cadre apaisant… à condition d’éviter les heures de pointe où les touristes sont très nombreux.
Si certaines régions souffrent des impacts du tourisme, Léa garde un excellent souvenir de son voyage au Vietnam, particulièrement son étape dans le Nord, qu’elle recommande à tous ceux qui souhaitent visiter un Vietnam authentique. Le Vietnam reste une destination riche et variée, où chaque voyageur peut trouver une facette du pays qui le séduira, à condition de voyager de manière consciente et respectueuse. Et si Léa et son compagnon ne devaient vous donner qu’un seul conseil, ce serait le suivant : « n’hésitez pas à aller dans ce pays ! N’ayez pas peur ! ». Alors ? Prêts à découvrir un pays qui vous laissera des souvenirs inoubliables ? L’aventure commence ici !
Un grand merci à Léa et son compagnon, dont vous pouvez suivre les aventures sur Instagram, d’avoir partagé avec nous leurs conseils pour bien organiser un voyage au Vietnam !
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